Feedback : Le LL.M. en propriété intellectuelle

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Feedback : Le LL.M. en propriété intellectuelle

Antoine JACQUEMART est avocat collaborateur au sein du département IP/IT du Cabinet ALTANA. Dans son article, il explique les atouts incontestables de la formation LL.M. et informe sur le LL.M. spécialisé en droit de la propriété intellectuelle de QMUL.

ous vous apprêtez à entrer sur le marché du travail et réalisez que l’extrême majorité des cabinets d’avocats parisiens exigent des candidats à une offre de collaboration (voire de stage !) qu’ils soient au moins diplômés d’une faculté anglo-saxonne ou à défaut puissent justifier d’un niveau de la langue anglaise leur permettant de s’entretenir à l’écrit comme à l’oral avec des clients étrangers. Cette exigence ne concerne pas que les cabinets anglo-saxons mais aussi des cabinets indépendants français au service d’une clientèle internationale, comme ALTANA (Cabinet d’avocats d’affaires, de plus de 50 avocats, ses associés ayant exercé ensemble au sein d’un grand cabinet d’affaires français et ensuite enrichi leur pratique au sein de structures internationales de premier plan).


Acquérir un LL.M au sein d’un pays anglo-saxon vous permettra ainsi de satisfaire cette exigence en maîtrisant de facto un anglais juridique, daccéder à ces cabinets d’avocats de tout premier plan et de traiter des dossiers à l’intérêt renforcé par leur dimension transnationale.


Au-delà de la maîtrise de l’anglais, partir étudier à l’étranger est également l’occasion d’enrichir votre culture juridique, d’acquérir une vision plus globale du droit de la propriété intellectuelle et ainsi de mieux comprendre les enjeux et attentes de clients étrangers.


Des conventions internationales et des directives communautaires sont venues harmoniser le droit de la propriété intellectuelle, notamment le droit des marques. Ainsi, l’apprentissage de cette matière au Royaume-Uni se fait essentiellement par l’étude des directives communautaires et des jurisprudences de la CJUE que vous maîtriserez parfaitement à votre retour en France, vous permettant de les appliquer et de les critiquer (comme tout vrai Britannique…) avec dextérité dans votre pratique professionnelle.   


Pour autant, de fortes disparités continuent d’exister essentiellement en droit d’auteur entre les pays ayant une vision économique de ce droit qu’ils considèrent davantage de propriété et ceux qui le perçoivent comme un droit purement personnel attaché à la personnalité de l’auteur. Ainsi s’explique la possibilité pour l’auteur de renoncer à ses droits moraux par contrat au Royaume-Uni, alors que le droit français –régulièrement présenté comme plus « romantique »– prohibe pareil aménagement. 


Enfin, au-delà de ces aspects très juridiques, Londres vous offre la possibilité de côtoyer des gens venant de tous horizons et de profiter de cultures différentes. Ne vous laissez donc pas tenter par l’envie réconfortante de ne rester qu’entre Français, nombreux à Londres !



Queen Mary University of London dispose d’un centre d’études spécialisé en droit de la propriété intellectuelle situé en plein cœur de Londres et composé de professeurs réputés toujours disponibles, ce qui lui permet chaque année d’être classée parmi les meilleures facultés dans cette spécialité et d’être reconnue comme telle par les acteurs du secteur.



Antoine JACQUEMART



Pour plus d'informations sur le LL.M. spécialisé en propriété intellectuelle de Queen Mary, cliquer ici.




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