« Le droit social évolue en permanence »

 « Le droit social évolue en permanence »

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Camille Ventejou, avocate associée chez Flichy Grangé Avocats

Camille Ventejou, 40 ans, avocate associée chez Flichy Grangé Avocats, travaille au sein de ce grand cabinet de droit social, depuis quatorze années. En 2006, titulaire du CAPA, elle y franchissait ainsi les portes en tant que collaboratrice alors qu’elle n’avait que peu d’expérience en droit social…

« En entrant chez Flichy Grangé Avocats, j’ai appris un métier et une matière, le droit social » raconte Camille Ventejou. Aujourd’hui, l’avocate associée au sein de ce cabinet renommé, œuvre dans l’ensemble des domaines du droit social : des questions liées aux restructurations et à la gestion des conséquences sociales des opérations de fusions-acquisitions et des transferts d’activité jusqu’à l’assistance en épargne salariale et actionnariat salarié, ou encore les problématiques quotidiennes que rencontrent les clients. « Le droit social est une matière vivante, pratique, qui évolue en permanence et notamment dans ce contexte actuel de crise sanitaire. Il s’étend à d’autres spécialités : le droit pénal du travail, le droit fiscal, le droit de la protection sociale… Je me réjouis chaque jour d’exercer ce métier passionnant qui est au cœur de l’humain. »

 

« J’ai découvert les études de droit après mon bas S et cela m’a plu »

 

Ce métier d’avocate n’était pourtant pas une vocation à l’origine. Camille l’a découvert sur les bancs de l’université de Paris-Est Créteil après l’obtention de son bac S. « Je me suis orientée vers des études de droit sans en connaître vraiment les débouchés. Je n’envisageais pas à l’époque de devenir avocate » confie la professionnelle. Puis, très vite, elle découvre des matières très concrètes et cela lui plaît. Elle poursuit donc cette voie. Après deux années de droit à Créteil, elle enchaîne avec un séjour Erasmus en Angleterre puis s’inscrit à Paris II Panthéon-Assas où elle décrochera son DEA (l’actuel Master 2) de droit privé général. Elève-avocate à l’EFB, elle obtient son CAPA à l’issue de son cursus et décide de postuler dans le cabinet d’Hubert Flichy alors qu’elle n’a jamais fait de droit social. « Je savais que le cabinet recrutait des profils très généralistes. Je me suis donc lancée ! » raconte Camille Ventejou. Elle est embauchée et intègre ainsi l’équipe d’Hubert Flichy et de Florence Aubonnet (ndlr Joel Grangé n’avait pas encore rejoint le cabinet).

 

 « Les premières années dans un cabinet sont fondamentales »

 

La jeune avocate sait rapidement qu’elle a choisi le cabinet qui lui correspond et qui répond à ses attentes. « Je me suis accrochée durant ces premières années professionnelles qui peuvent être difficiles pour un junior car tout est à apprendre, mais qui sont fondamentales pour la réussite de sa carrière. J’ai beaucoup appris auprès des associés qui m’ont toujours tirée vers le haut. J’étais entourée de gens brillants, d’une solide équipe et cela m’a naturellement donné envie de rester » avoue-t-elle. Voilà maintenant quatorze ans qu’elle exerce dans ce cabinet.

 

« Nous n’avons pas modifié notre politique de recrutement » 

 

Aux candidats qui souhaiteraient s’orienter vers cette spécialité de droit social, Camille précise que ce métier exige de la « rigueur, de faire preuve d’une certaine empathie avec les clients, d’un sens pratique et d’aller au-delà de la règle du droit, de savoir la mettre en œuvre et bien sûr d’avoir une solide culture du monde et des acteurs de l’entreprise ». Et de préciser qu’en ces temps de crise sanitaire, le cabinet n’a pas modifié sa politique de recrutement, n’a pas gelé les embauches et qu’il va continuer à accueillir des stagiaires.

 

Après deux mois de confinement et de télétravail pour la majorité des collaborateurs et associés, Camille confie que le cabinet réfléchit à la vie d’après mais précise que les relations humaines primeront toujours et notamment dans le secteur du droit social !  

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