Fromont Briens - Une académie de droit social

Fromont Briens - Une académie de droit social

Cabinet français dédié au droit social fondé en 1993, Fromont Briens est présent à Paris et Lyon et compte aujourd’hui plus de 180 avocats. Beaucoup d’entre eux ont commencé leur carrière au sein de cette structure qui place l’intérêt collectif et l’épanouissement personnel au coeur de ses valeurs. Les associés responsables des ressources humaines mettent en perspective leur stratégie avec le positionnement et l’état d’esprit de la firme.

Au sein du cabinet, il y a 90 % de “bébés” Fromont Briens ! », se félicitent Cécilia Arandel et Jean-Martial Buisson, les deux associés en charge des ressources humaines chez Fromont
Briens. Le cabinet spécialiste du droit social est une école de formation des jeunes avocats, destinés à y gravir tous les échelons, du stage à l’association, en passant, évidemment, par la collaboration.

 


LES « BÉBÉS » FROMONT BRIENS
Sur les 43 associés du cabinet, seuls trois ont rejoint le cabinet en provenance d'autres structures. Tous les autres ont commencé leur carrière dans les bureaux de l’avenue du Coq à Paris ou de la rue de Bonnel dans le centre de Lyon. Jean-Martial Buisson ne fait pas exception. Il rejoint le cabinet en troisième année de licence pour un stage découverte. Séduit, il y retourne pour six mois puis, alors en master, pour une période d’apprentissage durant laquelle il exerce au cabinet trois jours par semaine. En 2010, il signe au sein du cabinet sa première – et unique – collaboration. Il est coopté associé quatre ans plus tard. « Nous ne cherchons pas à créer des pools de stagiaires voués à être de passage parmi nous. Les stagiaires d’aujourd’hui sont nos collaborateurs de demain », explique Cécilia Arandel.


Pour y parvenir, Fromont Briens a développé ses propres méthodes, notamment celle consistant à considérer qu’un cabinet de niche doit réunir plus que des professionnels formés à cette matière. Si Cécilia Arandel est diplômée de droit social, ce n’est pas le cas de tous les avocats de la maison. Sur les trois collaborateurs composant son équipe, un seul dispose d’une formation en droit du travail. Les autres ont suivi des enseignements en droit international ou sont issus d’une école de commerce. « Ce que nous voulons, ce sont des personnes qui réfléchissent bien, qui ont la tête bien faite et qui sont prêts à embrasser la façon de penser du cabinet », estime Jean-Martial Buisson. Pendant les premières années de collaboration, tout ce que nous demandons à ceux qui nous rejoignent, c’est de devenir les meilleurs avocats possible. » Pendant environ trois ans, aucun objectif individuel n’est fixé et aucun téléphone portable professionnel n’est imposé aux nouveaux collaborateurs. « Pas de stress du chiffre », renchérit Cécilia Arandel.

 

UN PARTNERSHIP MAJORITAIREMENT FÉMININ
La maîtrise du stress et l’esprit de convivialité sont au coeur des valeurs de Fromont Briens. En plus des week-ends d’intégration ayant lieu chaque année, dont l’un, très populaire, au ski, le cabinet organise une fois par mois divers soirées et événements. À l’occasion de la fête de la musique, un DJ ainsi qu’un food truck investissent ainsi les jolis locaux du neuvième arrondissement de Paris. « Bénéficier de bonnes conditions de travail est fondamental, estime Cécilia Arandel. De même qu’un équilibre sain entre vie privée et vie professionnelle, indispensable à toute réussite. Pour être bon au travail, il est nécessaire d’avoir une belle vie personnelle. » Et ce sont les associés qui incarnent le mieux cette philosophie. Ils ont, homme comme femme, trois enfants en moyenne. Et plus, la moitié du partnership est constituée de femmes : « C’est dans l’ADN du cabinet, sur les cinq fondateurs, deux étaient des femmes », rappelle Jean-Martial Buison. « C’est normal, intervient le responsable de la communication du cabinet, Guillaume Lemaire Van Kann. Nous sommes uncabinet de droit social et nous promouvons auprès de nos clients le respect des règles de parité. Nous souhaitons être un acteur de la transformation sociale pour nos partenaires et à ce titre nous nous devons de montrer l’exemple ! »


ASSOCIÉ À 30 ANS
Ce qui fait la réputation de Fromont Briens, c’est également sa politique d’association particulièrement dynamique. « La création de richesses passe par l’association de jeunes talents, toujours prêts à conquérir de nouveaux marchés et à faire preuve d’esprit entrepreneurial », estime Jean-Martial Buisson. Les partners ici sont bien plus jeunes que la moyenne des cabinets français. Et pour cause, le parcours vers l’association est étudié pour les avocats dès le début de leur carrière, parfois même dès leur stage. « Si un collaborateur présente toutes les qualités techniques et une appétence commerciale, il peut être coopté très rapidement, parfois au bout de quatre ans. Il n’y a aucun seuil d’âge : chez Fromont Briens, on peut devenir associé à 30 ans, ajoute-t-il simplement. La seule condition ? « Avoir un esprit collectif. »


Les méthodes de rémunération du cabinet visent à endiguer l’individualité. Des paliers de rémunération selon l’ancienneté ont été déterminés et les primes annuelles sont attribuées en fonction des performances de chaque équipe. « Impossible donc se tirer dans les pattes, ajoute Cécilia Arandel. Nous devons travailler ensemble, le concurrent n’est jamais le bureau d’à côté. » Oeuvrer collectivement pour le bien de la structure, tel est l’état d’esprit qui guide Fromont Briens.