Un master en droit suffit-il pour réussir sa vie professionnelle ?

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Un master en droit suffit-il pour réussir sa vie professionnelle ?
Stages, emploi, cabinet d’avocat : l’insertion professionnelle est une des problématiques majeures des étudiants, notamment en droit. Passées les premières années d’insouciance, la question du travail après le master devient primordiale, notamment lorsque le cap de la licence est franchi. Carrières-Juridiques.com, expert en recrutement juridique, vous donne toutes les clés pour s’assurer un avenir épanoui.
Trouver un premier emploi n’est pas une chose facile aujourd’hui, à une époque où le diplôme de Master (M2) ne suffit plus à assurer seul un avenir professionnel. Dans le cadre de leurs recrutements, les entreprises et cabinets d’avocats présentent souvent le niveau bac+5 comme un critère de base, un préalable indispensable à toute candidature. De nombreuses autres qualités doivent compléter ce niveau académique.


En savoir plus : Comment choisir son Master de Droit ?
Deux étudiants d’un niveau similaire se démarqueront principalement par leurs expériences non universitaires. Dans ce cadre, tout peut être un plus : stages juridiques, expériences professionnelles quelconques, engagement associatif, séjours à l’étranger, etc. Même les jobs étudiants ou d’été sont utiles et démontrent un certain volontarisme de la part des candidats, et une ouverture d’esprit extra-juridique. Lors d’un stage de fin d’études, la question de prolonger l’expérience par une embauche se pose fréquemment. L’employeur aura alors envie de garder son stagiaire au regard de ses compétences juridiques démontrées durant le stage, mais aussi et surtout de ses qualités humaines, de son professionnalisme, et sa personnalité. Des compétences qui doivent nécessairement s’acquérir en dehors de la fac de droit.
Les double-compétences en droit et dans un autre domaine sont de plus en plus recherchées par les recruteurs. Traitant d’affaires complexes dans des secteurs spécialisés, les profils de ce type permettent aux cabinets et entreprises de se doter d’experts en santé, ingénierie, business, management, etc., utiles en conseil comme en contentieux. Les titulaires d’un LLM (master of laws) sont également prisés, car leur formation complémentaire leur confère une ouverture internationale et des compétences linguistiques précieuses.

 

Dès le début du cursus, les étudiants ne doivent donc plus hésiter à multiplier leurs expériences humaines et professionnelles, en travaillant, en s’engageant dans les associations, ou en effectuant des stages juridiques.


Dilan Adamat



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