Partir étudier à l'étranger : toutes les clés pour optimiser vos chances de départ

Partir étudier à l'étranger : toutes les clés pour optimiser vos chances de départ

Étudier à l’étranger est un rêve partagé par un bon nombre d’étudiant. Malheureusement, partir signifie aussi mettre son apprentissage du droit français entre parenthèse durant un ou deux semestres ce qui peut en décourager plus d’un. Il est pourtant dommage de passer à côté d’une telle expérience qui permettra à l'étudiant en droit d’avoir une bonne pratique usuelle et juridique de la langue du pays dans lequel il aura décidé de partir.

La pratique d’une langue étrangère et notamment de l’anglais est très appréciée en droit. La pratique de cette langue est même parfois indispensable pour l’accès à certains masters ou professions, en particulier dans le domaine du droit des affaires et du droit international.  Même si les échanges universitaires se font souvent en L3 ou en M1, ce départ se prépare une année à l’avance car partir en échange universitaire peut parfois relever du parcours du combattant.

Le programme ERASMUS est le plus connu et le plus valorisé par les universités. C’est un accord permettant l’échange des étudiants entre les 25 pays signataires d’une durée de 6 mois à un an. Il est donc possible pour n’importe quel étudiant de partir en ERASMUS à condition d’avoir validé la première année d’étude et d’être citoyen de l’Union Européenne.

Il faut savoir que le programme ERASMUS est un programme sélectif et le nombre de place est limité selon la destination. Les étudiants ayant les meilleurs dossiers, pourront donc bien souvent partir dans le pays de leur choix, tandis que les étudiants plus faibles seront réorientés vers des pays moins prisés. Il est vivement conseillé aux étudiants souhaitant partir, de choisir avec soin la formation suivie dans le pays d’accueil, car celle-ci doit en effet être en adéquation avec la formation initiale. 

D’un point de vue financier, le programme propose trois types d’aides. La bourse communautaire ERASMUS dont le montant va dépendre du pays dans lequel vous vous rendez. Ainsi, si vous désirez partir en Angleterre, la bourse atteint une moyenne d’environ 200 € par mois, tandis qu’en Espagne où la vie est moins chère, son montant est plus de l’ordre de 160 €. Il est ensuite possible pour les étudiants initialement boursiers de toucher une aide complémentaire de mobilité, qui est calculée en fonction de leurs régimes fiscaux. Enfin, le conseil régional et le conseil général, accordent souvent des aides pour partir. Le service des relations internationales de votre université sera en mesure de vous renseigner sur toutes les bourses qui sont à votre portée.

Le programme SAAS est quant à lui destiné à privilégier les échanges avec l’Écosse. L’avantage est que certaines universités du programme sont prestigieuses comme par exemple de l’Université D’Edinburgh, de Glasgow ou de Dundee. L’atout de ces programmes est que les frais d’inscriptions se limitent aux frais universitaires français usuels. Vous échapperez donc aux inscriptions à plusieurs milliers d’euros pour lesquels sont réputés les pays anglo-saxons.
Le CREPUQ permet de partir au Québec pour les étudiants ayant justifié d’au moins un an d’étude même si certaines universités préfèrent donner la priorité à ceux ayant validé leur licence 2. L’avantage est que le programme est rattaché aux universités françaises. C’est donc bien votre établissement qui va s’occuper de la constitution du dossier. De plus, comme pour ERASMUS, vous serez exonéré des frais d’inscription de l’université d’accueil. Il faut cependant savoir que le programme ne propose pas de bourse et que les frais de transports et de séjour seront à votre charge. Attention, la date de de fin de dépôt du dossier varie entre mi-janvier et mi-février. Encore une fois, il est conseillé de s’y prendre le plus tôt possible !

Le programme ISEP est similaire mais il se concentre principalement sur les États-Unis. Il est possible de postuler dans dix universités différentes, ce qui  permet d’optimiser ses chances de partir.

Enfin, pour les étudiants résidant dans la région parisienne souhaitant partir aux États-Unis ou au Canada, il est également possible de choisir le programme MICEFA. L’avantage est que là aussi seuls les frais d’inscription à l’université française sont à régler. Il faudra cependant vérifier si l’université d’origine fait partie du programme. Attention, en règle générale en dehors de l’Europe (sauf formation suivie en français), il vous faudra justifier d’un niveau linguistique suffisant. L’obtention d’un score d’au moins 80/120  au TOEFL sera nécessaire si l’université d’accueil est anglophone. Cependant, les facs les plus prestigieuses peuvent demander jusque 110/120. Il est donc nécessaire de consulter le site internet des universités partenaires qui indiquent ce critère dans leur rubrique « foreign students » afin d’éviter toute déception. 
Ce type d’agence privée est un bonne alternative pour partir sans passer par l’université et si vous désirez avoir recours à une année de césure, car ces formations ne sont pas diplômantes. Le tarif est variable selon les agences mais comprend souvent un service de conseil, de recherche ciblée en fonction du profil de l’étudiant et d’aide à l’organisation du voyage.

Ce service peut s’avérer réellement utile car les procédures administratives sont lourdes et la recherche de logement peut se révéler être un casse-tête dont vous aimerez vous dispenser. 
http://echanges-etudiants.crepuq.qc.ca/

http://micefa.org/

http://www.europe-education-formation.fr/page/erasmus

http://www.isep.org/

http://www.etudionsaletranger.fr/




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Par Pauline Parois pour le Petit Juriste