Chronique LLM #1 : les motivations

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Chronique LLM #1 : les motivations

Il y a exactement un an, durant mon stage de fin de Master 2, naissait l’idée de partir faire un LLM à l’étranger. Des heures de navigation sur divers sites, plusieurs échanges avec des anciens élèves (mettons nous dans l’ambiance et ne mentionnons plus que le terme d’alumni) m’ont été nécessaires pour cerner ce que recouvre ce terme et me décider. Un an après, me voici arrivé à NYU. En regardant tout ce qui a été fait, je me suis dit qu’il pourrait être utile de vous accompagner par des chroniques.

 

Un LL.M., ou Legum Magister, c’est avant tout un investissement conséquent, autant financier (en incluant le coût de la vie, environ 75000 euros pour les Etats-Unis, 30000 pour le Royaume-Uni) que personnel (un an loin de sa famille et de ses amis), qu’il ne faut surtout pas négliger. Il faut donc savoir ce que l’on cherche à obtenir. Au fil de mes discussions j’ai noté trois types de motivations :

  • le désir de vivre une expérience différente à l’étranger,
  • le désir d’approfondir une matière dans un environnement intellectuel différent,           
  • le désir de compléter son CV et de s’ouvrir les portes de certains cabinets réputés.

 

Ces motivations ne sont pas exclusives, et en réalité la décision de chacun est un équilibre entre ces trois éléments.

 

A titre personnel, je pense que les trois étaient réellement présents dans mon choix de partir en LLM. Une fois admis dans plusieurs, c’est l’expérience de ma vie qui m’a décidé à partir aux Etats-Unis, tandis que la renommée de LLM International Taxation m’a fait choisir NYU.

 

 Si vous n’avez pas un peu de chacune de ces motivations en tête, il est probable que l’investissement n’en vaille pas la peine. Ainsi, dépenser une telle somme pour faire une coupure à l’étranger ne se justifie pas forcément, alors qu’il est possible de trouver un stage, un VIE ou un partenariat offrant la même expérience. Il en est de même pour l’approfondissement d’une matière, quand les partenariats entre universités permettent de communiquer avec des professeurs ou des chercheurs. Pour le CV enfin, rares sont les cabinets qui ne recrutent que sur LLM ; il peut être plus avantageux de faire un an de stages ou de collaboration, l’expérience professionnelle étant très recherchée pour une première embauche.

 

Une bonne solution peut être de contacter les cabinets qui vous intéressent ou de vous rendre aux différents évènements organisés par les universités d’accueil à Paris. A titre d’exemple, NYU organise une réunion d’information chaque année, tout comme King’s College. De nombreuses universités organisent également des chats sur internet, ou webinars, qui permettent de s’informer directement auprès des étudiants et des représentants, à condition de ne pas faire d’erreur dans le décalage horaire !

 

Il est important d’être clair sur son choix assez tôt dans l’année, car la route qui vous mènera jusqu’à l’envoi de votre candidature est encore longue.



Par Matthieu Sabonnadière