Avocat

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Formations, compétences requises, typologie des cabinets, rémunérations... Carrières Juridiques vous donne les principales lignes directrices pour exercer le métier d'avocat.

La formation du métier d'avocat

 

La profession d’avocat est ouverte aux titulaires d'un master 1 en droit ainsi qu'aux titulaires d'un diplôme reconnu comme équivalent. Néanmoins, une grande majorité d’avocats ont un 3ème cycle ou master 2 en droit également.


Le candidat doit réussir l'examen d'entrée au Centre régional de formation à la profession d'avocat (CRFPA), qui se prépare dans un Institut d'études judiciaires (IEJ) à l'université.

 

La formation aussi bien théorique que pratique dure 18 mois. Elle se décompose en deux stages obligatoires et d’une période d’enseignement théorique.


À l'issue de cette formation, un Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) est délivré au candidat qui prêtera serment, ce qui lui conférera la qualité d’avocat à part entière et lui donnera la possibilité de s'inscrire au barreau.

L’exercice du métier

 

Les avocats exercent une activité qui implique la capacité de conseiller les entreprises et particuliers sur des problématiques juridiques complexes et variées mais aussi d’assurer le traitement des dossiers contentieux auprès des différentes juridictions propres à leur spécialité.

 

Il existe deux grandes activités exercées par les avocats, l’activité de conseil et l’activité contentieuse. Les avocats peuvent n’être spécialisés que dans une de ces activités ou au contraire exercer les deux simultanément.

L’activité de conseil

 

Les cabinets d’avocats ont pour vocation de conseiller leurs clients, particuliers ou entreprises, afin que ces derniers respectent les dispositions légales et règlementaires en vigueur dans l’accomplissement de certains actes ou certaines actions.

 

Les particuliers sollicitent notamment les avocats pour obtenir des conseils juridiques sur la manière de gérer leur patrimoine ou encore sur la façon de procéder à l’accomplissement d’actes juridiques complexes. Par ailleurs, les avocats peuvent aider les particuliers à décider de l’opportunité d’intenter une action en justice et par voie de conséquence leur expliquer le fonctionnement du monde judiciaire souvent considéré comme opaque.

 

De surcroît, les avocats ont pour rôle de conseiller les entreprises dans la gestion des actes de la vie courante de ces dernières. En effet, les entreprises peuvent solliciter les avocats afin d’obtenir des conseils dans tous les domaines du droit et d'être certaines de la conformité des décisions qu’elles prennent au regard des dispositions légales, réglementaires et conventionnelles en vigueur. Les conséquences d’une décision contra legem sur l’entreprise pouvant être considérables, tant financièrement qu’en terme d’image, elles ont souvent pour habitude de vérifier la conformité de leurs prises de position au regard de la loi et des conventions.

L’activité contentieuse 

 

L’une des activités principale des avocats est également d’assurer la défense et de représenter les intérêts de ses clients devant les tribunaux. En dehors de certaines juridictions spécifiques (Prud’hommes, juge de proximité…) où la représentation par un avocat n’est pas obligatoire, cette dernière s’impose dans la plupart des cas aux personnes intentant une action en justice.

 

Par ailleurs, les entreprises, soucieuses de protéger leur image auprès de leurs salariés, ont quasi-systématiquement recours aux services d’un avocat pour représenter leurs intérêts devant les juridictions alors même qu’elles disposent au sein de leur personnel de juristes titulaires du CAPA et par voie de conséquence aptes à plaider devant les tribunaux.

 

L’exercice de cette activité contentieuse nécessite de l’avocat une connaissance très pointue du droit applicable en la matière ainsi que des dossiers de son client. Il peut être amené à gérer un très grand nombre de contentieux portant sur des problématiques juridiques variées.

La typologie des cabinets d’avocats

 

Les cabinets d’affaires internationaux :

 

Les cabinets d’affaires internationaux sont partagés entre une activité de conseil et une activité contentieuse. Pour la plupart anglo-saxons, hormis quelques cabinets français de renom, ils ont une activité majoritairement axée vers le droit des affaires et souvent le contentieux/arbitrage.

 

Comptant généralement plus de 50 avocats, ils traitent régulièrement des dossiers transfrontaliers et transversaux. Les équipes sont composées de nombreux avocats et la couverture géographique importante de ces cabinets leur permet d’avoir une réactivité essentielle dans le traitement de grandes opérations juridiques impliquant souvent plusieurs pays.

 

Les avocats sont également regroupés selon leur(s) spécialité(s) et par département (droit social, droit fiscal, propriété intellectuelle etc.). La pratique du métier dans ces cabinets permet aux jeunes diplômés de bénéficier d’une formation valorisante au prix d’une autonomie moindre en comparaison avec certaines boutiques de taille plus "raisonnable".

 

La pratique de l’anglais est généralement indispensable dans ces cabinets.

 

Les cabinets français :

 

Les cabinets français partagent également leur activité entre conseil et contentieux. Par ailleurs, contrairement aux cabinets d’avocats internationaux, certains sont composés d’avocats ayant des connaissances très pointues dans un seul domaine de droit.

 

Les clients de ces cabinets français sont pour la plupart des PME en dehors de certains cabinets reconnus qui bénéficient d’une clientèle plus internationale et de grands groupes français ou internationaux.

 

L’autonomie laissée aux jeunes avocats est plus importante dans la gestion de leurs dossiers, ce qui leur permet notamment de développer sensiblement leur clientèle personnelle.

 

Néanmoins, il est important de souligner que l’exercice du métier d’avocat peut considérablement varier d’un cabinet à un autre. Dès lors, le choix de la structure doit correspondre à un projet professionnel défini. En effet, la première expérience joue un rôle déterminant dans l’orientation professionnelle d’un jeune avocat.

La rémunération

 

Les avocats exerçant leur activité en profession libérale, ils ne perçoivent pas de salaire mais des honoraires librement fixés avec le cabinet d’avocats dans lequel ils travaillent ou directement avec leurs clients pour le traitement des dossiers.

 

Par ailleurs, chaque avocat travaillant en cabinet a la possibilité de développer sa clientèle personnelle et ainsi se constituer un réseau propre.

Offres d'emploi 

 

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